Premier pays visité: Le Burundi

Le 29 octobre 2011, nous quitterons à Montréal puis après une brève escale à Bruxelles, nous prendrons un autre avion qui nous amènera à l’aéroport de Bujumbura au Burundi.  Nous serons alors transférés à l’hôtel Club du Lac Tanganyika: Nous y prendrons notre premier repas en sol Africain puis nous aurons une soirée culturelle où nous aurons la chance de visionner un film sur le tourime local.  Par la suite, nous passerons une nuitée bien méritée dans ce même hôtel:   http://www.hotelclubdulac.com/index.asp.  

Voici quelques informations que mes recherches m’ont permis de découvrir :

Capitale: Bujumbura

Monnaie: La monnaie nationale est le franc burundais : symbole international BIF, plus communément abrégé FBu.

Pays limitrophes : à l’est et au sud la république unie de Tanzanie, à l’ouest la république démocratique du Congo et au nord la république du Rwanda.  Sa superficie est de 27 834 km².

Population totale : évaluée à plus de 7,3 millions en 2005, estimée à près de 9 millions pour 2015 (croissance annuelle moyenne de la population : 1,9 %). 

Espérance de vie : 57 ans 

Langues officielles : kirundi (langue nationale parlée par l’ensemble des Burundais) et français (langue de l’élite, de l’administration). Le kiswahili n’est pas une langue officielle, mais on le pratique couramment dans le pays, en particulier à Bujumbura et dans certaines agglomérations (Gitega, Rumonge, Nyanza-Lac…). 

Un visa est exigé pour tous les étrangers entrant au Burundi (conditions particulières pour les ressortissants des pays voisins). 

Drapeau burundais :  

 Le lendemain, soit le 22 septembre, notre journée sera consacrée à la découverte de Bujumbura.  Cette capitale est située au bord du Lac Tanganyika qui est le 2^e lac le plus profond au monde.  Ce pays encore largement inconnu du monde occidental et des touristes, s’ancre au cœur du continent africain.  La nature généreuse et le patrimoine biologique du Burundi le classent parmi les territoires les plus variés du continent. En quelques kilomètres, on peut appréhender plusieurs Afriques : celle des savanes que l’on associe souvent à la sécheresse; celle de l’humidité associée aux régions d’altitude; ou encore celle des vertes collines au centre du pays.

Pendant cette journée, nous aurons la chance de nous rendre à la Pierre de Livingstone-Stanley (je vous évite l'histoire entourant cette pierre!) puis nous irons nous promener dans les environs.  Nous nous rendrons également à la source du Nil et ferons une visite des eaux thermales de Muhweza.  Il s'agit de deux bassins alimentés par des sources ascendantes, l’un pour les hommes et l’autre, plus discret pour les femmes.  Je ne sais pas encore si nous aurons l'occasion d'y faire saucette.

Nous poursuivrons notre journée par un pique-nique à la Faille de Allemands puis nous nous rendrons aux Chutes de Karera: Ces chutes sont subdivisées en six branches et réparties sur trois paliers.  Pendant nos visites, nous aurons la possibilité de rencontrer la population du Burundi qui comprend trois composantes principales, soit les Hutu, les Tutsi et les Twa. Contrairement à ce qui peut être le cas ailleurs en Afrique, ces groupes dits ethniques n’ont pas forgé des cultures séparées. Le patrimoine culturel et historique du pays est d’une richesse considérable.

Nous finirons cette première vraie journée en nous rendant à Gitega, où nous dormirons à l'hôtel Tamotel: Malheureusement, aucun lien Internet n'a été trouvé pour cet hôtel...  

Le lendemain, nous irons découvrir la faune burundaise, jadis fréquenté par les lions, les éléphants, les zèbres et même des girafes, n’est plus un domaine privilégié des grands animaux africains. L’avancée des hommes, la chasse et, plus tard, le braconnage ont eu raison de leur présence sur une terre qui pourtant présente des caractéristiques communes à bien des pays de safari. Plusieurs espèces encore présentes sur le territoire sont par ailleurs menacées et chassées soit pour leur chair, soit pour leur peau, soit tout simplement parce qu’elles s’aventurent sur les terres cultivées. On y trouve entre autre des hippopotames, des crocodiles, des buffles, des varans, des potamochères, des léopards et quelques espèces de singes comme le babouin ou le chimpanzé. Les oiseaux sont en revanche très nombreux : on y comptabilise à ce jour plus de 600 espèces différentes.

Nous poursuivrons notre voyage en visitant la plantation de thé de Teza, la rizière de Kibira et le village touristique de Batwa.  J'espère sincèrement que Dame Nature sera clémente même si au Burundi, les chaleurs ne sont pas excessives, et le froid typique des nuits en altitude ne nécessite pas une garde-robe hivernale. La différence entre les saisons est bien entendu marquée par des écarts thermiques significatifs, mais c’est essentiellement la pluie qui constitue le déterminant fondamental des changements climatiques.  Aucune période de l’année n’est à exclure pour un voyage au Burundi, du moins sur le plan climatique. Certains mois la chaleur peut être pesante à Bujumbura (août), mais elle n’est jamais étouffante, et si les périodes de pluie provoquent des difficultés de circulation dans l’ensemble du pays (en particulier entre mars et mai), elles embellissent aussi ses collines qui reverdissent très rapidement.  Notre passage au Lacs aux Oiseaux de Kirundo devrait donc être rempli de couleurs.

Maintenant, ce que je préfère découvrir, les habitudes alimentaires…  Le haricot, le manioc (en pâte ou en feuilles), la patate douce, la banane plantain (bananes-légumes que l’on consomme cuites, soit à l’eau bouillante, soit revenues dans l’huile en frites ou en rondelles) et, plus modestement, la pomme de terre, sont les aliments de base du régime national. Ces aliments s’accompagnent souvent les uns les autres, ce qui donne des repas un peu lourds. Dans l’Imbo (et jusque dans les quartiers périphériques de Bujumbura), le riz détrône quotidiennement les plantes plus anciennes. Au sud, ce sont les céréales comme le soja, le blé ou le maïs qui les concurrencent sérieusement.

Les « légumes » désignent tous les légumes verts, les feuilles et les crudités disponibles. Dans les restaurants des villes, on sert volontiers des crudités en entrée (salades, tomates…), alors que les Burundais de l’intérieur apprécient plutôt les légumes cuits. On trouve des aubergines locales au goût amer, du lenga-lenga ressemblant aux épinards mais n’en ayant pas le gout, et du sombe, l’un des plus délicieux mets qui soient au Burundi (il s’agit de feuilles de manioc hachées très finement et mélangées à toutes sortes d’ingrédients dont dispose le cuisinier : quelques os de poulet, ou du poisson, toujours un peu de piment)

La consommation de viande n’est pas très courante parmi les gens vivant sur les collines. On trouve partout les fameuses brochettes de bœuf ou de chèvre et quelques plats en sauce souvent originaires du Congo ou d’Afrique de l’ouest, comme le michopo, à base de viande fumée et assaisonnée ou le poulet à la moambe (spécialité du Congo voisin) qui est un véritable régal.  Il reste à savoir si mon estomac sera capable de supporter cette nourriture très appétissante mais somme tout, très différente.

A la saison des pluies, une foule d’insectes, et notamment des termites, sortent de terre. On les consomme grillés dans tout l’est du pays, dans les régions du Kumoso, du Buragane et du Buyogoma. En visitant ce pays au début de la petite saison des pluies, on verra ce que je mangerai et ce que je ne mangerai pas…  Au niveau des breuvages,  la bière est roi ! Il faut dire qu’il s’agit de la spécialité des Belges qui les ont colonisés.

En fin d'après-midi, nous prendrons la route vers la frontière du Rwanda mais avant de quitter l'Ouganda, nous aurons droit à une cérémonie d'adieux.

Comme premier pays africain visité, le Burundi saura très certainement est dépaysant…  J’ai hâte !

Comments

[Manonny]

Wow, déjà en commençant ce sera le dépaysement. L'hôtel a l'air bien, un petit côté exotique...
avec une belle piscine en bonus... hi...
Un pays moins connu.
J'ai bien hâte de lire tes expériences..